LES DÉSINVESTISSEMENTS DANS LES SERVICES PUBLICS ET LES ECONOMIES RÉPÉTÉES NE SONT PAS SANS CONSÉQUENCES !!!!
Si il fallait le démontrer par des exemples, ceux-ci seraient trop nombreux mais néanmoins, ces derniers jours ont pu mettre en avant le sous-financement chronique du fond des routes.
Contrairement à d’autres pays européens, nous pouvons constater que nous sommes affectés au quotidien pour des réparations de chaussées ou sur des tronçons importants d’autoroute ou le revêtement de sol se dégrade ce qui n’arrive pas ou très rarement chez nos voisins .
Les derniers exemples en date sont les tunnels bruxellois et le viaduc Herman Debroux pour lequel le Ministre BELLOT, avec la larme à l’œil, nous demandait pour cause de force majeur, de reporter notre grève du 10 octobre.
Nous proposons pour notre part que le ministre, pour manque de prévoyance soit licencié pour faute grave et qu’il soit remplacé par un ministre qui aura comme priorité une réfection correcte de nos infrastructures et l’amélioration de la mobilité en Belgique .
Si le ministre BELLOT avait consacré toute son énergie à améliorer l’offre de nos transports en commun au profit d’économies aveugles et qu’ au-delà du slogan sur le service minimum il offrait réellement une alternative aux navetteurs en renforçant l’offre et en maintenant l’emploi qui permet d’offrir un service public de qualité, nous ne serions pas dans la situation de chaos que nous connaissons au quotidien.
LES EFFETS PERVERS DE LA REFORME DE LA MINISTRE MAGGIE DE BLOCK.
La réforme concernant les malades de longue durée et le trajet de réintégration peut être assimilé à un FLOP .
Les premières données disponibles depuis janvier 2017 par les services de prévention externe censés accompagner les travailleurs concernés dans leur parcours de réintégration sont interpellant .
Sur plus de 5000 demandes de trajets de réintégration, deux tiers émanent du travailleur pour un tiers des employeurs.
Contrairement aux déclarations de la ministre, cela démontre qu’une grande majorité des malades de longue durée veut réellement reprendre le travail.
Nous attirons l’attention sur l’effet pervers de cette réforme qui pour deux tiers des personnes concernées, le médecin du travail a conclu que le travailleur est inapte définitivement à exercer son ancien métier et qu’il n’était pas en mesure d’effectuer un travail adapté.
Dans ces cas, cette réforme aide les employeurs à mettre fin au contrat de travail immédiatement, SANS PRÉAVIS NI INDEMNITÉ.
Derrière la présentation de sa réforme qui était censé aider le travailleur, on constate qu’elle donne des outils pour aider les employeurs à se séparer de certains travailleurs à moindre frais.
LA CGSP DÉFEND LES SERVICES PUBLICS
La CGSP fédérale a organisé une grève générale de 24H00 sur l’ensemble du pays ce 10 octobre 2017.
Malgré les déclarations de certains politiciens qui voulaient faire croire à un mouvement non fondé et sans âme, force est de constater qu’ à elle seule, la CGSP a su paralyser toute une série d’institutions et que par ces actions, elle a pu démontrer aux citoyens l’importance d’avoir accès aux services publics dans leur vie quotidienne et les conséquences des mesures d’austérité sur les services rendus.
Certains voulaient faire croire que la FGTB, en ne demandant pas aux autres centrales de s’inscrire dans une grève générale aurait déforcé la CGSP mais force est de constater que nous avons bénéficié d’un soutien massif aux piquets, de camarades de toutes les centrales du privé et que de cette manière, la CGSP a pu mettre en avant ses spécificités et revendications.
Nous savons que notre combat sera long mais convaincus que les politiques mises en place par le gouvernement Michel sont destructrices des services public et de notre modèle social, nous restons déterminés et mobilisés pour nous faire entendre .
LES COMBATS PERDUS SONT CEUX QUI N’ONT PAS ÉTÉ MENÉS.
LES EMPLOYÉS NIPPONS SE TUENT AU TRAVAIL.
Des cas de plus en plus nombreux ont beau se succéder, les politiques semblent ne pas vouloir changer les règles.
Depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent au Japon pour dénoncer ce qu’on appelle l’épuisement au travail.
Mais force est de constater que dans les faits, les employeurs, malgré l’augmentation de ces situations, restent sourds au détriment de la santé de leurs travailleurs .
Dernier exemple en date:
Elle avait 24 ans et travaillait 15 à 20 heures par jour, parfois elle ne dormait que quelques heures et le résultat est qu’elle s’est suicidée physiquement et nerveusement.
À travers toutes ces situations, ces travailleurs ont été victimes de décès dus à une surcharge de travail; soit par un accident de santé inopiné et fatal survenu au bureau soit par un suicide directement lié au contexte professionnel.
Aujourd’hui, même si il n’y a pas encore d’étude sur le sujet en Belgique, nul doute que des situations similaires dues au Burn Out et au travail connecté en permanence ont des conséquences non négligeables sur la santé de certains travailleurs .
Nul doute que les politiques de MAGGIE DE BLOCK sur la chasse aux malades et les réformes du ministre DANIEL BACQUELAINE sur les pensions auront des conséquences négatives sur notre santé.