LES RETRAITES DE DEMAIN SONT CONDAMNES A VIVRE UN ENFER !!!
Pour la FGTB la revendication est clair : il faut porter la pension légale à 1500 euros minimum en liant ce montant à l’évolution du coût de l’existence.
Les inégalités de parcours vont se retrouver amplifiées au moment du départ à la retraite.
De plus, être propriétaire ou locataire, être en famille monoparentale avec ou sans enfants, avec une carrière complète ou pas ou encore être en bonne santé seront des critères qui pèseront sur le montant de votre pension.
À quoi viennent s’ajouter toutes les autres mesures que le gouvernement a mises en place comme les réformes de Maggie DE BLOCK sur les soins de santé ou l’augmentation de 6% à 21% sur l’électricité.
Quand les futurs pensionnés devront additionner toutes ces mauvaises réformes et qu’ils en mesureront les conséquences, ils seront classés parmi les personnes pauvres de ce pays mais il sera trop tard !!!!
Les BÉNÉFICIAIRES du RIS sous analyse.
A CHARLEROI, le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration (RIS) a connu une hausse de plus de 20% entre 2015 et 2016 (de 5827 à 7064), avec un impact négatif sur les résultats du CPAS, le Président de l’institution Eric MASSIN (PS) vient de livrer les résultats d’une analyse du phénomène dans le dernier bulletin des questions écrites.
« Depuis l’activation de la procédure des chômeurs de longue durée en janvier 2015 jusque fin septembre 2017, cette aide a été accordée à 13 977 bénéficiaires »
Parmi eux, une majorité de femmes (55%). Une sur quatre est âgée de oins de 25 ans, un taux qui passe à 65% pour les moins de 40 ans.
Ensuite: Dans quatre cas sur dix, l’aide est octroyée au taux isolé, et dans le plus de 70%, elle es dans sa totalité, il e s’agit pas d’un complément.
Autre constat : Les durées d’octroi du RIS s’allongent, elles sont passées de 4 ans d’une moyenne de 239 jours à 251.
Il parait que 28% des bénéficiaires perçoivent l’allocation depuis plus de 24 mois, 15% l’ont touché pendant 33 mois sans discontinuer.
Comment devient-on bénéficiaire ?
Selon une enquête menée auprès de 251 usagers, les problèmes financiers (endettement, bas salaires, etc..) sont la première cause, avec la pertes d’emplois et de logement.
Le Président de CPAS observe que la grande majorité des exclus du chômage le sont définitivement :
En l’espace de 6 ans, la proportion de sanctions définitives a littéralement explosé, de 37,6% en 2010 à 81,1% en 2016.