CHARLES MICHEL CRIE A QUI VEUT L’ENTENDRE JOB JOB JOB.
Mais derrière ces mots se cache un mépris pour les travailleurs sans emploi.
La grammaticalité employée est particulière, elle permet à chaque communauté de ce pays de comprendre facilement la communication du premier ministre
mais derrière ce mot job se cache la signification de : besogne, boulot, gagne-pain, occupation, tous ces mots ne donnent pas la réelle valeur du travail.
Par contre si CHARLES Michel employait le mot TRAVAIL, il permettrait de valoriser les mots : fonction, stabilité d’emploi, métier, études, ouvrage, profession.
Des mots qui mettent réellement en valeur le terme TRAVAIL.
Le travail valorise l’être humain, il est gratifiant intellectuellement et socialement, il permet de s’épanouir, de survivre et d’assurer un minimum de conditions qui lui permettent de fonder une famille et en assurer l’existence.
Le travail permet à l’homme et la femme de jouer un rôle dans notre société avec comme résultat que son travail soit reconnu par ses semblables, le travail produit les richesses et non, l’inverse.
Le travail permet de gagner sa vie, de nouer des relations sociales, le travail est une force car aujourd’hui il prend la forme d’un emploi où un salarié obtient un statut social et des droits.
STOP A L’IMPUNITE FISCALE
Cette semaine se tenait au CPAS de Charleroi une réflexion sur la fiscalité et un financement responsable et solidaire.
À cette occasion, le député Eric MASSIN a pris la parole et fort de son expérience, il a pu éclairer par différents exemples les mécanismes qui aujourd’hui accentuent la pauvreté.
Il faut dit-il oser dire : LA FRAUDE FISCALE EST L’UNE DES PREMIERES CAUSES DE LA PAUVRETE DANS LE MONDE.
Tous ces milliards qui ne tombent pas dans les caisses de l’Etat signifient des dizaines de politiques sociales en faveur des plus fragilisés qui ne peuvent être financées.
Aujourd’hui comme hier des solutions existent.
Il faut oser faire bouger les choses, mettre en place des politiques efficaces de lutte contre la fraude fiscale en écoutant les recommandations de la cour des comptes et stopper les politiques d’austérité sur l’ensemble des services publics qui empêchent une réelle vision d’une société sociale au profit d’une société qui avantage les plus nantis.
L’Europe des riches c’est : l’évasion fiscale encouragée et institutionnalisée par différents traités.
L’évasion fiscale estimée fait perdre 1000 milliards d’euros à l’union européenne chaque année.
Ces sommes pourraient à elles seules annuler les dettes des pays, permettre de mettre en place des politiques sociales et renforcer nos services publics.
Contrairement aux déclarations du gouvernement Michel sur sa volonté d’augmenter notre pouvoir d’achat !!!!
D’autres voix s’élèvent pour dénoncer les mauvais choix de ce gouvernement qui augmentent la précarité et la pauvreté dans notre pays.
La pauvreté : c’est la condition dans laquelle se trouve un être humain qui est privé de manière durable de ressources, de moyens, de sécurité et de pouvoir jouir au quotidien d’un niveau de vie suffisant ainsi que d’autres droits comme la culture, les droits économiques et civils ainsi que les droits sociaux.
La précarité : c’est l’absence d’un minimum de sécurité permettant aux personnes et aux familles d’assurer leurs responsabilités élémentaires.
Elle conduit très souvent à compromettre gravement les chances pour reconquérir ses droits et réassumer ses responsabilités.
Alors que beaucoup pensent être à l’abri de situations aussi difficiles, les chiffres nous démontrent le contraire.
Les générations entre 50 et 65 ans sont les plus vulnérables et les causes sont multiples.Exemples : les pertes d’emploi, les emplois CDD et intérimaires, les problèmes de santé, les familles mono- parentales, les contrats à temps partiel, le décès du conjoint, la pension avec revenu minimum et encore bien d’autres raisons qu’il serait trop long d’énumérer.
Notre analyse est simple :
Le gouvernement Michel à travers toutes ces réformes augmente les inégalités en permettant aux plus riches de s’enrichir de plus en plus au détriment des travailleurs qui s’appauvrissent de plus en plus en diminuant leur pourvoir d’achats.