La priorité du monde politique ????
La lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale disent-ils tous en chœur.
Mais sur le terrain, dans les arcanes du système financier mis en place, il en va tout autrement.
Le volontarisme politique suite aux scandales à répétition ne frappe pas tout le monde de la même manière.
La lutte contre la fraude fiscale sera notre priorité, cette petite phrase figure dans toutes les déclarations gouvernementales.
Ce dossier a été abordé dans les années 90 comme une réponse que les partis politiques voulaient donner contre l’austérité.
Au vu des scandales à répétition, on peut s’interroger sur la réelle volonté des partis politiques à vouloir lutter efficacement contre cette fraude fiscale car :
- On diminue le personnel dans les services chargés de lutter contre les fraudes.
- On supprime certains services tel que la cellule : vol d’œuvres d’arts.
- Aucune législation mise en place en Belgique pour démonter ces pratiques.
- Aucune volonté de l’Europe d’harmoniser les législations pour contrer cette fraude.
La volonté des politiques de droite est qu’il faut placer les entreprises, surtout les plus grosses, dans la situation la plus confortable qui soit,
Ce qui passe par des facilités fiscales comme une baisse de l’impôt des sociétés, une tolérance aux dispositifs d’ingénieries fiscales déployées par ceux-ci.
Refuser l’austérité à tout prix car depuis les années 80 et les gouvernements MARTENS/GOL et leurs pouvoirs spéciaux,
on nous ressert chaque année des économies mais on ferme les yeux sur l’évasion et la fraude fiscale.
LE NOMBRE DE LOGEMENTS SOCIAUX DIMINUE EN WALLONIE.
Le total d’habitations disponibles a baissé de 193 unités en 2016 alors que le nombre de candidats locataires augmente de manière spectaculaire.
Une baisse du nombre de logements sociaux, dans un monde idéal, pourrait s’expliquer par une régression de la pauvreté.
Les indicateurs wallons ne vont hélas pas dans ce sens.
Selon l’institut wallon de la statistique, le risque de pauvreté oscillait en 2016 autour des 18%, sans évolution depuis une quinzaine d’années.
Le taux de déprivatisation matérielle sévère est actuellement de 8% et ne diminue pas, le taux de pauvreté des locataires est tout aussi mauvais,
il est de plus ou moins 35%.
Et pendant ce temps-là, en 2016, le parc de maisons et d’appartements sociaux en Wallonie a baissé de 193 unités et tourne aux alentours des 101.000 logements.
En 2007, il était de 103.000.
Seules 39 villes et communes sur 262 ont atteint l’objectif d’accueillir sur leur sol 10% de logements d’utilité publique.
C’était une mesure forte, prise il y a une douzaine d’années en Wallonie.
Le nouveau gouvernement wallon MR/CDH a décidé de laisser tomber cette obligation.