DANGER !!!
LE SERVICE MINIMUM PASSE UN NOUVEL OBSTACLE
Le ministre des transports défendait son projet amendé devant la commission infrastructure, la majorité a choisi d’accélérer le tempo.
La seconde lecture aura lieu le 24 octobre prochain mais on notera que bien que le CDH soit dans l’opposition au fédéral, il a déjà dit qu’il n’était pas opposé à un service minimum.
On a encore pu constater cette semaine par la convocation devant les tribunaux du Président de la Centrale des Cheminots que si le Gouvernement veut à tout pris faire voter le service minimum, ce n’est pas pour donner un moyen de transport aux citoyens pendant les jours de grèves mais bien d’empêcher par tous les moyens les travailleurs de contester dans la rue les décisions que le Gouvernement décide de mettre en place.
LE BUDGET FÉDÉRAL LÈSE LES RÉGIONS.
Le manque à gagner pourrait se monter à près de 200 millions d’euros.
Pour leur budget 2018, les régions se sont basées sur un taux de croissance du PIB de 1,7%.
L’état fédéral a lui préféré se baser sur un taux de 1,8%.
Cette incohérence risque de priver les régions de près de 200 millions d’euros.
Alors qu’ils font partie du même parti (le MR), il faudra que les ministres du budget nous expliquent pourquoi cette position différente dans le choix des taux de croissance, si ce n’est une manipulation des chiffres qui leur permet de nous justifier une austérité dans les budgets des Services Publics.
VIRER LES PLUS DE 55 ANS SERA PÉNALISÉ
Le Gouvernement Michel appliquera une lourde pénalité aux entreprises qui se sépareront de travailleurs âgés dans un plan de départ anticipé.
Cette mesure entrera en vigueur le 1 janvier 2018.
Ce Gouvernement voulant garder coûte que coûte les travailleurs actifs le plus longtemps au travail (voir les réformes sur les pensions de Daniel BACQUELAINE), il infligera une amende à la société qui se séparera d’un travailleur âgé, exemples :
55 ans 20% du salaire mensuel brut.
58 ans 18% du salaire mensuel brut.
60 ans 16% du salaire mensuel brut.
Le principe est qu’ en payant cette amende, l’entreprise continuera à payer plus ou moins les 100% du salaire du travailleur et il ne serait dès lors plus intéressant pour eux de se séparer de ces travailleurs âgés de 55 ans et plus .
Au lieu d’infliger des amendes aux sociétés, il aurait été plus intéressant de les obliger, avec les économies qu’elles font sur la masse salariale, d’engager en contrepartie de ces prépensionnés, des jeunes travailleurs sans emploi.
Au lieu de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, il aurait été plus judicieux de favoriser l’emploi des jeunes.